De l'enfance aux débuts à Orvieto en passant par la Samp, l'Inter, la Lazio pour finir par Cesena et la Pistoiese
Mario Frustalupi (né à Orvieto le 12/09/1942 et décédé à San Salvatore Monferrato le 14/04/1990) était un footballeur italien évoluant au poste de milieu de terrain avant d’entreprendre une carrière de dirigeant sportif.
Mario Frustalupi est l’homme d’un autre football, celui des années soixante au début des années quatre-vingt, quand le foot n’était encore qu’un sport. « Mariolino » a été membre à part entière de plusieurs histoires fortes du foot italien et est resté dans les mémoires de la Gênes blucerchiata, Milan nerazzurra, la Rome laziale du premier scudetto, du Cesena européen ou encore du miracle de la Pistoiese en Serie A. Durant sa carrière de joueur, il a remporté deux Scudetti, un avec l’Inter en 1970/71 et l’autre avec la Lazio en 1973/74. Il est le père de Nicolò Frustalupi, entraîneur adjoint de Walter Mazzarri. Mario, qui était un joueur d’une très grande régularité dans la performance, possédait une qualité technique et une excellente vision du jeu, lui permettant d'alterner jeu court et jeu long, de dicter le tempo d'une rencontre.
1956-1961 : 164 matches / 38 buts
Entraîneur du club entre 1962 & 1965
Du jeune enfant à l'idole de l'Austria Vienne, de la Sampdoria et de l'équipe nationale avant de devenir entraîneur.
Ernst Ocwirk (né le 07/03/1926 à Vienne et décédé le 23/01/1980 à Klein-Pöchlarn) était un footballeur autrichien évoluant au poste de milieu de terrain avant de poursuivre sa carrière dans le football en tant qu’entraîneur. Il est encore aujourd’hui considéré comme l’un des meilleurs joueurs de l’Histoire du foot autrichien et l’un des meilleurs footballeurs de sa génération.
Nous apprenons ce jour le décès d'Azeglio Vicini, ancien joueur de la Sampdoria et sélectionneur de la Nazionale de 1986 à 1991.
Avec plus de 200 rencontres au compteur pour la Sampdoria, il est à juste titre considéré comme une bandiera du club lors de son passage entre 1956 et 1963.
Né à Cesena en 1933, il évait été recruté en provenance de Vicenza durant l'été 1956, devenant rapidement l'un des piliers du milieu de terrain blucerchiato, faisant partie de l'équipe de 1960/61 ayant accroché la quatrième place finale au terme d'un championnat mémorable.
Le jeune Francesco du temps de la Samp, puis expérimenté à la Juventus et en Nazionale
Francesco Morini est un ancien joueur de football italien, évoluant en défense au poste de stoppeur. Il a par la suite tenu le poste de dirigeant sportif. Il était surnommé « Morgan », en référence à Henry Morgan, célèbre pirate gallois du XVIIème siècle, pour sa capacité à récupérer le ballon dans les pieds de ses adversaires, comme un pirate (même s’il dira dans une interview, qu’il souffre cependant du mal de mer !). Francesco Morini reconnaît lui-même qu’il n’était pas le plus habile des joueurs techniquement « je savais que j’avais des limites bien sûr, je ne faisais pas des ouvertures millimétrées, je préférais poser le ballon et jouer balle à terre à un équipier proche de moi ». Cependant, il compensait ce manque technique pas un excellent sens de l’anticipation et par un physique qui lui permettait de maitriser les attaquants adverses. Un certain Gigi Riva, dira de lui « C’est le défenseur le plus méchant avec lequel j’ai dû me battre. Par méchant, j’entends qu’il avait de la grinta, qu’il donnait tout sur le terrain, mais il n’est pas déloyal. C’est comme doit l’être un défenseur moderne. Il joue avec tout le corps afin de ne pas se faire passer. J’ai affronté tous les défenseurs de mon époque et personne ne m’a donné tant de fil à retordre que lui, tellement, qu’à la longue, j’ai dû me rendre ». Bien que souvent associé à l’Histoire de la Juventus, il est aussi considéré encore aujourd’hui comme l’un des meilleurs – si ce n’est le meilleur – défenseur de la Sampdoria depuis la naissance du club en 1946.
Malgré plus de 400 matches professionnels dans sa carrière, Morini n’a jamais inscrit le moindre but officiel, même si l’intéressé corrige : « Pour dire la vérité, j’ai marqué une fois, dans un tournoi italo-anglais, disputé en été il y a de nombreuses années. Le manque de but ne m’a jamais posé de problème, parce que je prenais beaucoup plus de plaisir à faire en sorte que le joueur que je devais marquer n’inscrive aucun but. Pour moi, cela équivalait à un but ».
Giovanni Delfino, surnommé « Martello » (marteau) était un joueur de football italien ayant évolué au poste de latéral gauche durant des années au sein de l’arrière-garde blucerchiata. A l’image d’un Paolo Marocchi, Giovanni Delfino est un pur produit sampdoriano puisqu’il est formé au club durant les années 50. A l’exception d’un prêt en 1956/57 à la Virtus Entella afin de s’aguerrir, à vingt ans, en quatrième division. A part cet intermède, Giovanni Delfino évoluera à la Sampdoria de 1958 à 1970, devenant une vraie ‘’bandiera’’ du club blucerchiato en traversant toute la décennie des années 60 avec le plus beau maillot du monde sur le dos. Numéro 3 sur le dos, ultra performant dans le domaine aérien, et un très bon sens de l’anticipation, un esprit de guerrier, telles sont les qualités qui ont permis à « Martello » de devenir un pilier de la formation blucerchiata. Il tient son surnom des tifosi sampdoriani qui aimaient en lui sa grinta, son marquage implacable qui laissait peu d’espace aux adversaires et sa ténacité sur le terrain. En nous appuyant en partie sur une interview réalisée en 2006 à l’occasion de ses 70 ans, Tifosamp vous offre un résumé de la carrière de Giovanni Delfino.